18 juillet 2018
Bientôt l’été : focus sur le rosé !
Rapide tour d’horizon du marché mondial :
La consommation de vins rosés est en plein essor ! En 2015, la consommation mondiale de vins rosés représente 23,4 millions d’hectolitres. Ce volume est en augmentation régulière depuis 2002 (+30 % sur la période).
Et en France ?
La France s’est imposée comme le 1er producteur mondial, avec des volumes en progression de 50% sur 12 ans, qui culminent à 7,3 Mhl en 2015, devant l’Espagne (4,66 Mhl), les Etats-Unis (3,6 Mhl) et l’Italie (2,2 Mhl).
Cette prédominance française s’appuie sur une consommation soutenue, en hausse de 43% sur la même période à 8,1 Mhl, loin devant les Etats-Unis (3,2 Mhl).
Qui sont les consommateurs de rosé ?
Les femmes
Il y a une forte évolution de la consommation de rosé auprès des femmes entre 2008 et 2012. Les femmes apprécient la fraîcheur, la douceur, la rondeur du produit.
Les jeunes
En France les 18-34 ans font fortement progresser la consommation de rosé. Les jeunes consomment de plus en plus de vins rosés en France car il dispose d’une image désaltérante, fraiche, fruitée et jeune. Ils s’intéressent au vin, qui est un produit culturel et convivial.
Quelles sont leurs attentes ?
Le rosé correspond aux nouvelles tendances de consommation : des repas moins structurés, cuisine du monde, simplicité, découverte et convivialité.
Aujourd’hui le rosé connaît une véritable croissance mais les « mauvais » à priori demeurent néanmoins tenaces.
Avec le rosé, les consommateurs ont une approche un peu différente du vin, plus accessible, affranchie de la rigidité éventuelle des codes traditionnels, c’est un vin plus libre finalement !
Les acteurs du marché
Les rosés de Provence
Leader avec un CA en hausse de 9%, tiré par une augmentation des volumes exportés. En 2016, les vins rosés de Provence AOC représentent 42% des rosés AOC produits en France. Ils ont battu un nouveau record en dépassant la somme de 1,44 milliard d’euros. Une augmentation de 9% en un an et de 60% en 5 ans.*
Une communication entre modernité, tendance et tradition :
Les rosés Anjou / Saumur
Solide 2ème derrière les Côtes de Provence, les rosés d’Anjou Saumur représentent 24% des ventes d’AOP.
3 AOC :
- Cabernet d’Anjou = 72% des ventes de rosés Anjou-Saumur
- Rosé d’Anjou = 16% des ventes de rosés Anjou-Saumur
- Rosé de Loire = 8% des ventes de rosés Anjou-Saumur
41925 HL exportés à fin 2017 dans 15 pays.
Quelques chiffres intéressants à retrouver sur le site des Vins du Val de Loire :
Le rosé de Loire :
Le rosé d’Anjou :
Le cabernet d’Anjou :
Une communication fraîche et élégante :
Les rosés du Rhône
La vallée du Rhône : 3ème région productrice avec 13% de la production française ! 435 000 hl produits en 2015 (14% de la production de Côte du Rhône). En 10 ans, la production est passée de 253 Khl à 435 Khl.*
Une communication moderne et moins régionaliste :
Les rosés de Bordeaux
La production du rosé à Bordeaux a pris une ampleur significative à partir de 2007.
3 AOC :
- Bordeaux Rosé
- Bordeaux Clairet
- Crémant Rosé
4300 Ha de vigne, 1600 vignerons. 224 000 hl produits en 2015, 30 millions de bouteilles (4% de la production de Bordeaux).
Une communication qui oscille entre tradition et modernité :
Pour conclure :
Le rosé, vin plus libre, se défait peu à peu des « mauvais » à priori à son égard. Apprécié de tous, il est produit en majorité en France dans de nombreuses régions. Pensez à lui pour rafraîchir votre été (avec modération bien évidemment) 😉 !
Sources :
* CIVP/FranceAgriMer – Abso Conseil